The LP Collection - Hidden Treasures of Underground Music
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LP Reviews


 

Tracklist

FACE A
Fuck Me Fuck You (2:05)
My Favourite Nightclub (3:17)
Punch Me In The Face (1:12)
Fords & Oldsmobiles (3:45)
Soulmate (3:31)
FACE B
Gingercolic (2:56)
Is She Right? (2:55)
Pole Dance Your Heart (4:42)
Pop Porns (3:01)
The Trash Kid In You (3:54)
Cement Lullabies (1:54)

Reprises

  • The Ratracks reprend «My Favourite Nightclub» de Massaker

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Massaker — One Soul, One Lapdance

2007
Garage Rock Revival
Croydon, Royaume-Uni
Steven Humphrey raconte que sa vie a basculé le jour où il est tombé sur un poster des Ramones dans la chambre de l’un de ses copains de classe. Le groupe new-yorkais posait devant un mur de briques, et Joey, qui dépassait d’une tête ses trois acolytes, se cachait derrière une frange énorme, visiblement mal à l’aise dans son corps, tout comme Steven à l’époque. Aujourd’hui, si le chanteur de Massaker a pris du poids et ressemble davantage à Rob Tyner, la «révélation» survenue devant cette photo en noir et blanc imprègne toujours la musique du groupe de Croydon. D’abord à travers une approche punk frontale, en particulier dans «Punch Me In The Face», chanson furieuse sur trois accords menée tambour battant, sorte de version remasterisée de «Teenage Lobotomy». Ensuite par le biais de textes qui glorifient les moches et les boiteux, comme dans «Is She Right?», inventaire des insultes qu’une femme jette à la figure d’un looser patenté («You moron/Shit brainless/Stincky hole», liste non exhaustive...), preuve que si Steven Humphrey s’est émancipé du regard des autres grâce à Joey Ramone, il n’oublie pas d’où il vient. Au détour de ces hymnes punk se cachent aussi trois titres plus calmes («Fords & Oldsmobiles», «Pole Dance Your Heart», «The Trash Kid In You»), dévoilant un vrai talent mélodique et délaissant l’ironie au profit d’une sincérité inattendue. Massaker flirte alors avec le rock progressif, empruntant son carillon tubulaire à Neil Peart dans le final grandiloquent de l’avant-dernier titre. Puis Steven Humphrey et sa clique renouent avec l’énergie pure et bouclent l’album avec «Cement Lullabies», titre avec lequel ils ont l’habitude de terminer leurs concerts.

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